N-S. Blake Whitleyyoung and beautiful“what kind of heart doesn't look back ❤ messages : 42 points : 667 célébrité : shay gorgeous mitchell crédits : purple haze (avatar) + silver lungs (signature) + black swan & himr (gifs)
| Sujet: blake •• light up as if you have a choice Lun 11 Aoû - 7:50 | |
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Black wall will lift away but some may say you pushed away. The distant light is growing dim, forget about him... Don't look back, you're all alone. crédits img @tumblr ▷ shay mitchell. ✰✰✰ “NAYA-SAWYER BLAKE WHITLEY
◗ prénom : naya-sawyer blake. ◗ nom de famille : whitley. ◗ surnom : blake, tout simplement. ◗ âge : vingt-cinq ans. ◗ date et lieu de naissance : 26 Octobre à Washington. ◗ nationalité et origines : américaine, d'origines philippines. ◗ activité professionnelle : étudiante en psychologie. ◗ orientation sexuelle : hétéro jusqu'à preuve du contraire. ◗ statut civil : désespérément seule. ◗ groupe : the last song. sympathique - altruiste - dévouée - franche - curieuse - patiente - bosseuse - perfectionniste - gueularde - engagée - solitaire - ambitieuse - exigeante - obstinée - méfiante - distante - susceptible
▷ Que représente pour toi cette petite ville qu'est Southport ? A la fois tout, et rien. Je suis arrivée ici avec mon petit copain, quittant Washington et ma famille, pour acheter un appartement et vivre avec lui. Alors Southport c'était un peu la ville du renouveau pour moi, qui n'avais jamais quittée Washington. Un nouveau départ, avec mon petit ami que je fréquentais depuis trois ans... Les choses promettaient d'être parfaites. Puis trois semaines plus tard, voilà que je me retrouvais célibataire. Si mon copain avait souhaité venir ici, c'était sans doute pour retrouver la fille pour laquelle il m'a quittée. Donc cette ville que j'avais commencé a apprécier en couple, ne me plaisait plus du tout une fois célibataire. J'ai tout laissé pour une petite ville comme ça, ça laisse un goût amer. Mais bon maintenant j'y suis, j'ai pas les moyens de repartir et tout, puis je dois finir mes études de psychologie. Je vis ici parce que je n'ai pas le choix... Voilà pourquoi cette ville ne représente plus qu'une erreur de parcours. ▷ Comment les habitants te perçoivent-ils ? Ils me perçoivent comme l'étudiante solitaire qui oublie son chagrin et la trahison de son copain en travaillant et en se livrant corps et âme à ses études. La petite voisine sympathique, toujours prête a aider son prochain, et assez culottée pour oser demander d'analyser une personne pour ses travaux. Mais ils me voient aussi, je suppose, comme une grande gueule qui campe sur ses positions, un peu hippie sur les bords "faites l'amour pas la guerre" (si on me caricature c'est ça). Je suis assez discrète sinon, alors on doit pas penser grand mal de moi... Si c'est le cas, je m'en fiche pas mal. ▷ Où te vois-tu dans 5 ans ? Bonne question, en tout cas, plus dans cette ville je l'espère. Je me vois avec un fiancé, heureuse en ménage, dans une petite maison. Psychiatre, indépendante ou dans un organisme je n'en sais absolument rien. Mais je vais aider des gens. Je pensais aider des anciens soldats, pour réparer les dégâts causés par leurs foutues guerres de merde... Mais je suis assez indécise pour l'instant. J'espère surtout que je ne serai plus seule, que quelqu'un m'aimera et que je pourrais avoir confiance en cette personne.
what kind of hearts doesn't look back.« Gaaaarde à vous !! », hurla mon père en entrant dans la pièce. Mon petit frère, comme toujours, joua le jeu et se leva d'un bond pour obéir à mon père, en ajoutant le salut militaire. Mon père ne parvint à réprimer un grand sourire et ébouriffa ses cheveux « C'est bien ! Repos soldat. ». J'assistais, totalement outrée, à la scène. Je me levais pour faire face à mon père, en uniforme, avec toutes ses médailles, et décorations en tout genre sur sa veste... Mais honnêtement, ça ne m'impressionnait pas, je n'étais pas comme les idiots de l'extérieur qui s'extasient devant des décorations obtenues en massacrant des innocents pour soi-disant "protéger" d'autres innocents. Je lançais sèchement « Il s'appelle Kyle, pas soldat. Arrêtes un peu ce truc débile, c'est pas un jeu. ». Il serra les dents « Ce n'est pas un truc débile, Blake. C'est le respect, un symbole. », et en entendant ses propos, je pouffais de rire « Ah oui. Tu as tué de pauvres gens sans raisons, c'est vrai que ça force le respect. Bravo papa. ». Je fis une petite courbette avant d'attraper la main de mon frère pour l'emmener à l'étage afin qu'il aille se laver les dents et se mettre au lit. J'avais décidé de couper court à la conversation, sinon, nous allions passer des heures à se disputer et j'étais bien trop fatiguée pour ça.
Mon père et moi passions la plupart de notre temps à nous affronter. Le sujet était toujours le même: la guerre. Chez les Whitley, s'engager dans l'armée américaine, c'était une tradition chez les hommes et il était très mal vu de ne pas le faire. Inutile de remonter dans l'arbre généalogique pour préciser qui a été soldat, gradé et j'en passe... Tout le monde depuis des siècles a été soldat puis a terminé avec un grade important. L'avenir de mon père était déjà tout tracé. Seulement, comparé à mes ancêtres, lui n'avait aucunement pensé au pourquoi de son engagement. Chacun dans la famille avait rédigé une lettre pour expliquer son choix, ses motivations... Mon père avait simplement dit qu'il voulait devenir quelqu'un et être haut placé. Toutes les valeurs transmises par mes ancêtres avaient disparues au profit de la gloire. Je suis contre la guerre, mais je respecte énormément les Whitley qui ont sont morts pour défendre leur patrie. Mais de nos jours, faire la guerre, c'est devenu banal et des gens la font sans raison. Ou plutôt, ils préfèrent tuer au lieu de chercher des solutions autres que la cruauté. Et tout ça, je ne peux le supporter.
Mon père a supervisé l'opération qui consistait à tuer Ben Laden, c'est peut-être la seule chose utile et respectable qu'il ait fait au cours de sa carrière. Grâce à ça, il a eut la notoriété qu'il souhaitait. Combien d'heures a-t-il passé à la Maison Blanche depuis cet exploit ? Beaucoup, pour son plus grand bonheur. On ne compte plus celles passées au Pentagone. Jamais il ne se serait douté qu'être au départ un simple soldat l'aurait conduit à cet exploit. Mon père avait décidé d'aller tuer des gens pour devenir quelqu'un. C'est vrai que devenir un meurtrier c'est le meilleur moyen de se faire un nom. Durant des années il a risqué sa vie pour la gloire, celle de tuer, d'être supérieur face à d'autres êtres humains. C'est d'une stupidité sans nom. Alors avec tout ça, pas étonnant que nos relations soient tendues. A la maison il ne faisait que parler de guerre, de ses prétendus exploits, de ses hommes, d'armes et j'en passe... Tout ça, devant mon petit frère qui, vu la façon dont en parlait mon père, pensait que toute cette violence était formidable. En bon petit garçon, il avait l'intention lui aussi de "tuer les méchants", encouragé par mon père et ma grand-mère, qui était heureuse d'avoir un petit fils qui savait déjà ce qu'il souhaitait faire de sa vie. Ah, oui, nous vivions avec ma grand-mère paternelle car ma pauvre mère est morte quand j'avais dix ans. Du coup j'étais aussi en conflit avec ma grand-mère qui ne semblait pas réaliser que ce n'était pas Kyle qui en avait eu l'idée mais mon père qui lui bourrait le crâne. En voilà un autre truc typique des militaires ! Embrigader les jeunes, pour les encourager à devenir des soldats, prouver que la guerre c'est dangereux mais c'est bien ! C'est viril ! Allez hop les hommes à la guerre et les femmes à la maison. Mon père, Daniel Whitley Jr. partait souvent en campagne pour recruter des jeunes à sacrifier pour encourager la violence dans le monde. Pour lui souhaiter bon voyage, je criais souvent du haut des escaliers alors que tout le monde lui sautait au cou « Bonne propagande ! Va bourrer le crâne de ses pauvres jeunes. J'espère que tu les auras sur la conscience ces morts inutiles. Bon vent ! », puis je m'enfermais dans ma chambre pour le regarder partir et saluer d'autres militaires. J'avais quatorze ans, et j'étais dure avec mon père. Alors imaginez avec les années, en voyant mon frère se fasciner pour la guerre, mon comportement vis à vis de mon père, ce "héros".
Malheureusement pour moi, je vivais dans une base militaire, non loin de Washington. Mon frère baignait là-dedans chaque jour que Dieu faisait, et moi, je maudissais cette base où il y avait trop de jeunes, avec des enfants et des femmes. J'ignorais tout le monde, sauf les compagnes et les enfants. Je refusais d'échanger le moindre mot avec ces foutus militaires. C'est à seize ans que j'ai trouvé ma voie: la psychologie. J'allais souvent voir les anciens combattants, les blessés, pour savoir pourquoi ils avaient décidé d'être dans l'armée, comment ils se sentaient après avoir tué, pourquoi prendre le risque de mourir pour tuer des gens ? J'étais cash et ça en amusait certains... Mais pas tout le monde. Je me faisais souvent remonter les bretelles mais ça ne m'empêchait pas de chercher à comprendre. Quand je voyais aux informations, un bulletin annonçant la mort de soldats, j'enrage et je me retiens de tout casser. Je quittais souvent la table en hurlant, quand mon père était là « Ca attriste tout le monde, c'est un drame national mais on continue a les envoyer par milliers au coupe gorge ! Société de merde ! », avant de monter m'isoler, esquivant pour ne pas m'en prendre une, et noircir des pages et des pages pour me défouler. J'entendais souvent mon père dire qu'un jeune qui ne sait quoi faire de sa vie, devrait s'engager... Pourquoi se sacrifier quand on a besoin de plus de temps pour s'orienter ?! Voilà de quoi provoquer un débat musclé à table. Chaque repas était craint pour le reste de ma famille, et ils avaient raison d'avoir peur... Au final, j'en oubliais ce que j'avais dans mon assiette.
Après le lycée, ce fut la libération. L'université m'ouvrait enfin ses portes ! Adieu la base militaire, bonjour le campus. J'ai pu enfin respirer et fuir ce milieu que je détestait tant. Là-bas je me suis rapidement fait des amis, et j'ai trouvé des gens très cool. Je me suis lancée dans des études de psychologie, un peu lourd au début, mais ça valait vraiment le coup. A l'époque, je trouvais le temps de sortir malgré tout le boulot que j'avais, j'avais des petits amis... Une vraie vie d'étudiante, sauf que je n'allais jamais, ou très rarement aux soirées, ne voyant pas l'intérêt de me retourner la tête avec des gens que je ne connaissais ou n'appréciais même pas.
Mon histoire la plus longue avec un garçon, c'était une relation de trois ans qui s'est achevée il y a environ quatre mois. Celui avec qui j'ai partagé énormément de choses, pensait exactement comme moi. C'était un peu moi, mais au masculin, c'était assez plaisant mais aussi assez étrange. Enfin, nous étions identiques au niveau de la pensée seulement car au niveau du caractère nous étions totalement différents. Il n'avait absolument aucune morale et m'a trompée plusieurs fois. Nous avons passé pas mal de temps a nous séparer, pour ensuite nous retrouver... Un vrai bazar. Un jour, pour notre troisième anniversaire, il m'a donné des clés. Les clés d'un appartement à Southport... Au départ je ne voulais pas quitter ma ville natale, mais pour ses beaux yeux j'ai accepté. J'aurais pas dû. Il m'a quittée quelques semaines après notre installation.
J'ai appris à vivre avec cette trahison, mon ex ayant trouvé une autre copine assez rapidement. Je pense qu'il avait préparé son coup d'ailleurs... Ne voulant plus perdre de temps avec des idiots, j'ai décidé de me consacrer uniquement à mes études de psychologie. Ayant une certaine expérience, j'ai la chance de pouvoir aller un peu partout, étudier des cas bien différents. Mes études m'ont menées jusqu'à un lieu particulier, assez familier: un centre pour anciens soldats. Honnêtement, ce n'est pas évident de voir dans quel état sont ses pauvres gens, traumatisés, sans vie... Ah c'est beau la guerre hein. C'est là que je me dis que j'ai raison de détester profondément la violence et la guerre, quand on voit ses ravages. Je travaille donc avec les soldats qui acceptent de collaborer dans le cadre de mes études afin de me permettre d'apprendre plus vite, et d'être en immersion avec de vrais psychiatres.
Il y a peu, j'ai croisé un ancien sergent. Le sergent Winchester. Au delà de son physique séduisant, j'ai vu un homme secret, profondément bouleversé. La première fois que je l'ai croisé, il passait dans le long couloir du centre, le regard vide, fixant le mur qui se rapprochait au fur et à mesure qu'il avançait. Aucune émotion sur son visage... Cependant j'ai facilement pu lire un profond mal être, à l'intérieur, quelqu'un criait... Sa souffrance ne demandait qu'à être expulsée de ce corps dont l'esprit est meurtri. Alors j'ai décidé d'aller à sa rencontre. Je ne l'ai pas utilisé comme sujet, pas encore, j'ai juste voulu savoir comment il s'appelait, quel était son grade, ce qu'il faisait à présent... Mais cela paraissait énorme pour lui. En plongeant brièvement mon regard dans le sien, j'ai vu que ce que je pensais était bien réel. J'avais raison. Et pour une fois, en plus de la compassion, j'ai ressenti une véritable tristesse... Je me sentais concernée. Jules Winchester est un homme qui m'intrigue, et j'ai réellement envie de l'aider. Cependant, je sens que les choses ne seront pas simples. Mais je veux relever le défi... Non seulement pour moi, mais aussi pour lui. Je ne peux et ne veux pas le laisser ainsi... Je veux réparer ce que la guerre a brisé, cette lueur, cette envie de vivre. Sacrifier les jeunes alors que ce sont les vieux qui veulent une bonne guerre, en voilà une connerie.
- HIMR:
◗ prénom : HIMR. ◗ âge : 18 ans et demi. ◗ région : parisienne, blasant comme coin. ◗ comment as-tu connu le forum ? : c'est Jules qui m'a donnée l'adresse de ce super forum. ◗ avatar : shay mitchell. ◗ scénario ou personnage inventé ? : inventé. ◗ commentaires : il y a plein d'avatars du cast de Teen Wolf: je vous fais une tonne de bébés !! TW IS LIFE *_*. - Code:
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<span class="taken">◗ </span><bt>SHAY MITCHELL</bt><span class="bottin"> + n-s. blake whitley</span>
Dernière édition par N-S. Blake Whitley le Lun 11 Aoû - 16:28, édité 8 fois |
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