[messages]

Tu es mon meilleur ami, tu représentes ce qu'il y a de meilleur en moi, et je ne pourrai jamais renoncer à ça.

crédits img @Tumblr ▷ Mayiie.
✰✰✰

Kaliska Maddie Brighton

◗ prénom : Kaliska Maddie. ◗ nom de famille : Brighton, née Hartley. ◗ surnom : Kali'. ◗ âge : Vingt-neuf ans. ◗ date et lieu de naissance : Douze juin mille neuf cent quatre-vingt-cinq à Southport, Caroline du Nord, USA. ◗ nationalité et origines : Américaine. ◗ activité professionnelle : Enseignante à l'école primaire. ◗ orientation sexuelle : Hétérosexuelle. ◗ statut civil : Fiancée & maman de deux enfants. ◗ groupe : A Walk to Remember.

Douce - Maternelle - Simple - Trop sensible - A parfois du mal à s'exprimer - Immature par moments - Trop réfléchie - Rationnelle

---

Même si elle tente de se montrer raisonnable et exmplaire pour ses enfants, Kaliska supporte difficilement les légumes verts. Elle tente toujours discrètement de se boucher le nez pour les manger si c'est nécessaire. ∞ Lorsque quelque chose ne lui plait pas, Kaliska préfère se taire tant et aussi longtemps que ça n'embête pas les autres. Elle est particulièrement altruiste sur ce point. ∞ Elle adore regarder des films Disney avec sa fille, tellement que parfois, c'est elle qui lui propose. ∞ Lorsqu'elle a l'occasion de faire de l'exercice, elle aime beaucoup la marche et l'escalade. ∞ Kaliska a pour mauvaise manie de se ronger les ongles lorsqu'elle est nerveuse, ou bien jouer avec une mèche de cheveux. ∞ Kaliska ne prend jamais plus de vingt minutes pour se préparer le matin. Elle ne se prépare jamais pendant longtemps en fait, sauf lorsqu'elle en a vraiment envie. ∞ Blond est sa couleur de cheveux naturelle. Les blagues sur les blondes, elle les a toutes entendues. ∞ Elle n'arrive pas à faire de bonnes blagues. Heureusement, ses élèves ne lui en veulent pas trop, pas pour le moment, en tout cas. ∞ Son péché mignon sont les fruits trempés dans le chocolat noir. ∞ Elle n'aime pas porter des talons hauts. Elle porte toujours des chaussures plates pour travailler. ∞ Elle s'en veut toujours d'avoir privé Alexis et Analeigh des premières années de la petite ensemble.

▷ Que représente pour toi cette petite ville qu'est Southport ? Southport, c’est ici que je suis née et où j’ai grandi. Elle représente donc beaucoup pour moi. J’aime beaucoup la tranquillité de celle-ci, le fait que tout le monde semble heureux, la courtoisie de cette petite population où tout le monde se connaît et s’apprécie, la majorité du temps. Au début, je ne pouvais pas dire tout cela, mais après avoir quitté la ville quelques années pour aller étudier à l’université, j’ai compris que celle-ci me manquait, ce qui explique pourquoi j’ai choisi de m’y établir à nouveau, puisque c’est ici que je veux que mes enfants grandissent. Je ne pense pas que je pourrais trouver un meilleur endroit pour eux dans le monde afin qu’ils profitent de leur enfance paisiblement sans aucun souci.  ▷ Comment les habitants te perçoivent-ils ? Petite, j’ai toujours été considérée comme la fille modèle, la première de classe, celle qui, lorsque je débarquais chez mes camarades, était là pour leur filer un coup de main avec leurs devoirs. Le fait que je devienne enseignante était limite une évidence pour eux, et personne n’a semblé mal le prendre. Cependant, je me doute bien que cette image a changé; un matin, je me sépare de mon mari, et quelques semaines plus tard, je suis avec un autre. Je ne ressens aucun complexe à cette idée, je suis heureuse ainsi, mais après, je me doute bien que je ne laisse pas une image très propre de ma personne. Après, je m’en moque; si les gens ne m’acceptent pas, c’est tant pis, puisque ma vie de famille, je ne la changerais pour rien au monde.  ▷ Où te vois-tu dans 5 ans ? Honnêtement ? Je me vois d’abord aller déposer Analeigh au collège, si celle-ci ne prend pas l’autobus, évidemment. Ensuite, je partirais à l’école primaire avec Alexis et avec Dillan, qui aurait maintenant cinq ans.  Ce serait une de ses premières rentrées, et au fond de moi, je pourrais espérer qu’il soit dans ma classe, mais je me doute bien que ça n’arriverait pas, et que lorsqu’Analeigh était au primaire, je me rattraperais pour passer du temps avec lui, si son papa ne me l’a pas piqué avant. C’est bien banal, mais pour tout dire, je n’aspire pas vraiment à autre chose maintenant. Je suis heureuse ainsi, et je ne vois pas pourquoi ça changerait, dans cinq ou dix ans.

what kind of hearts doesn't look back.

Juillet 2013
Nombreuses gens se plaignaient que l’été passait trop rapidement, moi la première. Pourtant, cette année, je ne m’en plaignis pas du tout. Si j’avais à me plaindre, c’était du fait qu’il passait trop lentement, qu’il me paraissait être un moment qui ne terminerait jamais. Jamais, au grand jamais, je ne me serais attendue à passer ce genre de vacances; sans mon mari, sans ma fille. Sans ma fille puisque j’avais jugé préférable de l’envoyer en colonie de vacances, là où j’étais sur le point d’aller la déposer. C’était silencieux dans la voiture, seule la musique de la radio et Analeigh qui chantait un peu sur la chanson qui était en train de passer venaient briser ce silence que limite je m’imposais, puisque je ne voulais pas craquer. Je ne voulais pas qu’Analeigh me voie pleurer à l’idée de la voir partir pour quelque temps. Elle allait me manquer, c’était certain, mais je savais que c’était pour le mieux, le temps de tout arranger. Enfin, arranger une chose en particulier; mon divorce avec Jared. C’était cela qui venait tout chambouler, ce qui venait faire en sorte que non seulement, Analeigh ne serait pas avec moi, mais que je serais aussi dépourvue de mari. Ça, j’en étais moins triste, mais pas pour le moins bouleversée. J’étais avec Jared depuis le lycée, mariée à lui depuis presque six ans, mais maintenant, ça ne pouvait plus durer. Ce terme, je l’avais mis, une bonne fois pour toutes. Jared était parti, mais les papiers n’étant pas signés, cela pourrait engendrer de nouvelles disputes, disputes auxquelles je ne voulais pas qu’Analeigh assiste. Voilà comment je réussissais à me convaincre que c’était là le mieux pour elle, et que je sus me montrer forte lorsque je la déposai à l’autobus l’emmenant en colonie, l’embrassant une dernière fois avant de regarder le bus partir, puis finalement laisser des larmes couler sur mes joues, ne sachant me retenir plus longtemps.  

Septembre 2013
Comme à mon habitude, sitôt que je sortis de la voiture après avoir garé celle-ci dans l’entrée de la maison, je verrouillai les portières, puis avant de prendre mes clés pour entrer dans la maison, je pris le courrier qui se trouvait dans la boîte aux lettres. Une pile d’enveloppes et de brochures publicitaires entre les mains, je déverrouillai la porte de la maison, lâchant alors un petit « Alexis ? » auquel je n’eus pas de réponse, me faisant comprendre que mon ancien beau-frère, maintenant petit-ami, si je pouvais le dire ainsi, n’était pas à la maison. Haussant les épaules en me disant qu’il rentrerait certainement plus tard, je déposai mon sac dans l’entrée, puis je commençai à regarder ce qui se trouvait dans le courrier. Je le fis de façon plutôt nonchalante, jusqu’à ce que soudainement, je tombe sur une enveloppe qui ne me laissa pas indifférente, simplement par le logo qui se trouvait en haut, à gauche. C’était celui de la clinique dans laquelle nous avions envoyé les échantillons pour le test de paternité… Je pinçai alors les lèvres, laissant aussitôt retomber le reste du courrier, l’enveloppe sur le dessus, sur la table basse, prenant place dans le canapé en tentant de me calmer. J’étais nerveuse, tout à coup, parce que je savais que cette enveloppe, la lettre, les résultats qu’elle contenait allaient probablement tout changer. Pourquoi ? Puisque nous ne l’avions pas fait passer pour rien, ce test. Peu de gens le savaient, mais peu de temps avant que je me rende compte que j’étais enceinte d’Analeigh, Alexis et moi avions passé une nuit ensemble, une nuit qui avait tout changé. Toutefois, le temps, les circonstances, tout avait fait en sorte que nous n’Avions pu être ensemble. Maintenant divorcée, j’étais libre de le voir comme je le voulais, et il me fallait bien faire avec, puisqu’il habitait maintenant à la maison, mais cela me permettait aussi de ramener ce sujet délicat sur la table, et répondre à ces abstractions qui planaient depuis six ans, depuis trop longtemps. C’était maintenant ou jamais que je le saurais. Toutefois, je n’osais pas l’ouvrir. Je voulais attendre Alexis, puisqu’il était le premier concerné par tout cela. Comment allait-il réagir ? Est-ce que cela allait changer quelque chose dans notre relation ? Je préférais ne pas y penser à ce point…

Janvier 2014
« Kaliska, avez-vous un retard dans vos règles en ce moment ? » Fronçant les sourcils à cette question à laquelle je ne m’attendais pas vraiment, je dis : « Euh… Oui, mais ça m’est déjà arrivé avant aujourd’hui, donc je ne m’en fais pas trop… » Je pinçai alors les lèvres, puisque soudainement, un silence s’installa dans la salle, silence que je ne sus briser autrement qu’en ajoutant, tout bêtement : « Il y a un problème ? » La réponse de la gynécologue ne se fit pas attendre. Elle dit alors : « En fait, j’aimerais que vous passiez un petit test, si ça ne vous gêne pas. » « Test de ? » À ce moment, je sentis mon cœur battre la chamade. Étais-je malade ? Non, ça ne se pouvait pas… D’accord, ces derniers jours, j’avais eu des haut-le-cœur, mais mettant le blâme sur le fait que j’avais mangé du poisson plus ou moins frais à la fête du Nouvel An de l’école, je ne m’en étais pas inquiétée non plus. « De grossesse. » Étrangement, cela me rassura un peu, puisqu’au moins, elle ne pensait pas que j’étais malade. Mais une grossesse ? J’en serais bien étonnée, puisque normalement, Alexis et moi prenions nos précautions. Il fallait dire que notre vie de couple était maintenant à son meilleur, puisque nous étions à présent fiancés, pour mon plus grand bonheur, mais cela ne changeait rien à l’idée qu’il fallait être vigilants, et nous l’étions le plus possible. Ne pensant pas devoir m’inquiéter, j’acceptai de le faire, et sitôt que ce fut fait, je retournai dans le cabinet du médecin, ne m’attendant certainement pas à me faire dire : « C’est bien ce que je pensais. Félicitations Kaliska, vous êtes enceinte. » « Qu.. Quoi ? » « Vous êtes enceinte. Je m’en suis douté pendant l’examen, mais maintenant, il n’y a plus de doute… Le test est positif. » Je demeurai alors choquée, ne sachant pas comment réagir. Ce n’était pas une mauvaise nouvelle, loin de là… Mais c’était si inattendu ! Alexis et moi n’en avions pas nécessairement parlé dans l’immédiat, puisque nous étions encore en train de construire notre vie de famille, d’habituer Analeigh au fait que son véritable paternel était Alexis et non Jared, comme on l’avait cru pendant six ans de sa vie. Allait-il accepter la venue d’un nouvel enfant ? Comment allait-il réagir ? Ne pouvant plus tenir, rester sans réponse, j’attendis que le rendez-vous prenne fin, et sitôt sortie de la clinique, je pris mon téléphone, et je composai, tremblante, le numéro d’Alexis, lâchant dès qu’il répondit : « Chéri ? Il faut que je te dise quelque chose… »

MAYIIE:

[points]

Tu es mon meilleur ami, tu représentes ce qu'il y a de meilleur en moi, et je ne pourrai jamais renoncer à ça.

crédits img @Tumblr ▷ Mayiie.
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Kaliska Maddie Brighton

◗ prénom : Kaliska Maddie. ◗ nom de famille : Brighton, née Hartley. ◗ surnom : Kali'. ◗ âge : Vingt-neuf ans. ◗ date et lieu de naissance : Douze juin mille neuf cent quatre-vingt-cinq à Southport, Caroline du Nord, USA. ◗ nationalité et origines : Américaine. ◗ activité professionnelle : Enseignante à l'école primaire. ◗ orientation sexuelle : Hétérosexuelle. ◗ statut civil : Fiancée & maman de deux enfants. ◗ groupe : A Walk to Remember.

Douce - Maternelle - Simple - Trop sensible - A parfois du mal à s'exprimer - Immature par moments - Trop réfléchie - Rationnelle

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Même si elle tente de se montrer raisonnable et exmplaire pour ses enfants, Kaliska supporte difficilement les légumes verts. Elle tente toujours discrètement de se boucher le nez pour les manger si c'est nécessaire. ∞ Lorsque quelque chose ne lui plait pas, Kaliska préfère se taire tant et aussi longtemps que ça n'embête pas les autres. Elle est particulièrement altruiste sur ce point. ∞ Elle adore regarder des films Disney avec sa fille, tellement que parfois, c'est elle qui lui propose. ∞ Lorsqu'elle a l'occasion de faire de l'exercice, elle aime beaucoup la marche et l'escalade. ∞ Kaliska a pour mauvaise manie de se ronger les ongles lorsqu'elle est nerveuse, ou bien jouer avec une mèche de cheveux. ∞ Kaliska ne prend jamais plus de vingt minutes pour se préparer le matin. Elle ne se prépare jamais pendant longtemps en fait, sauf lorsqu'elle en a vraiment envie. ∞ Blond est sa couleur de cheveux naturelle. Les blagues sur les blondes, elle les a toutes entendues. ∞ Elle n'arrive pas à faire de bonnes blagues. Heureusement, ses élèves ne lui en veulent pas trop, pas pour le moment, en tout cas. ∞ Son péché mignon sont les fruits trempés dans le chocolat noir. ∞ Elle n'aime pas porter des talons hauts. Elle porte toujours des chaussures plates pour travailler. ∞ Elle s'en veut toujours d'avoir privé Alexis et Analeigh des premières années de la petite ensemble.

▷ Que représente pour toi cette petite ville qu'est Southport ? Southport, c’est ici que je suis née et où j’ai grandi. Elle représente donc beaucoup pour moi. J’aime beaucoup la tranquillité de celle-ci, le fait que tout le monde semble heureux, la courtoisie de cette petite population où tout le monde se connaît et s’apprécie, la majorité du temps. Au début, je ne pouvais pas dire tout cela, mais après avoir quitté la ville quelques années pour aller étudier à l’université, j’ai compris que celle-ci me manquait, ce qui explique pourquoi j’ai choisi de m’y établir à nouveau, puisque c’est ici que je veux que mes enfants grandissent. Je ne pense pas que je pourrais trouver un meilleur endroit pour eux dans le monde afin qu’ils profitent de leur enfance paisiblement sans aucun souci.  ▷ Comment les habitants te perçoivent-ils ? Petite, j’ai toujours été considérée comme la fille modèle, la première de classe, celle qui, lorsque je débarquais chez mes camarades, était là pour leur filer un coup de main avec leurs devoirs. Le fait que je devienne enseignante était limite une évidence pour eux, et personne n’a semblé mal le prendre. Cependant, je me doute bien que cette image a changé; un matin, je me sépare de mon mari, et quelques semaines plus tard, je suis avec un autre. Je ne ressens aucun complexe à cette idée, je suis heureuse ainsi, mais après, je me doute bien que je ne laisse pas une image très propre de ma personne. Après, je m’en moque; si les gens ne m’acceptent pas, c’est tant pis, puisque ma vie de famille, je ne la changerais pour rien au monde.  ▷ Où te vois-tu dans 5 ans ? Honnêtement ? Je me vois d’abord aller déposer Analeigh au collège, si celle-ci ne prend pas l’autobus, évidemment. Ensuite, je partirais à l’école primaire avec Alexis et avec Dillan, qui aurait maintenant cinq ans.  Ce serait une de ses premières rentrées, et au fond de moi, je pourrais espérer qu’il soit dans ma classe, mais je me doute bien que ça n’arriverait pas, et que lorsqu’Analeigh était au primaire, je me rattraperais pour passer du temps avec lui, si son papa ne me l’a pas piqué avant. C’est bien banal, mais pour tout dire, je n’aspire pas vraiment à autre chose maintenant. Je suis heureuse ainsi, et je ne vois pas pourquoi ça changerait, dans cinq ou dix ans.

what kind of hearts doesn't look back.

Juillet 2013
Nombreuses gens se plaignaient que l’été passait trop rapidement, moi la première. Pourtant, cette année, je ne m’en plaignis pas du tout. Si j’avais à me plaindre, c’était du fait qu’il passait trop lentement, qu’il me paraissait être un moment qui ne terminerait jamais. Jamais, au grand jamais, je ne me serais attendue à passer ce genre de vacances; sans mon mari, sans ma fille. Sans ma fille puisque j’avais jugé préférable de l’envoyer en colonie de vacances, là où j’étais sur le point d’aller la déposer. C’était silencieux dans la voiture, seule la musique de la radio et Analeigh qui chantait un peu sur la chanson qui était en train de passer venaient briser ce silence que limite je m’imposais, puisque je ne voulais pas craquer. Je ne voulais pas qu’Analeigh me voie pleurer à l’idée de la voir partir pour quelque temps. Elle allait me manquer, c’était certain, mais je savais que c’était pour le mieux, le temps de tout arranger. Enfin, arranger une chose en particulier; mon divorce avec Jared. C’était cela qui venait tout chambouler, ce qui venait faire en sorte que non seulement, Analeigh ne serait pas avec moi, mais que je serais aussi dépourvue de mari. Ça, j’en étais moins triste, mais pas pour le moins bouleversée. J’étais avec Jared depuis le lycée, mariée à lui depuis presque six ans, mais maintenant, ça ne pouvait plus durer. Ce terme, je l’avais mis, une bonne fois pour toutes. Jared était parti, mais les papiers n’étant pas signés, cela pourrait engendrer de nouvelles disputes, disputes auxquelles je ne voulais pas qu’Analeigh assiste. Voilà comment je réussissais à me convaincre que c’était là le mieux pour elle, et que je sus me montrer forte lorsque je la déposai à l’autobus l’emmenant en colonie, l’embrassant une dernière fois avant de regarder le bus partir, puis finalement laisser des larmes couler sur mes joues, ne sachant me retenir plus longtemps.  

Septembre 2013
Comme à mon habitude, sitôt que je sortis de la voiture après avoir garé celle-ci dans l’entrée de la maison, je verrouillai les portières, puis avant de prendre mes clés pour entrer dans la maison, je pris le courrier qui se trouvait dans la boîte aux lettres. Une pile d’enveloppes et de brochures publicitaires entre les mains, je déverrouillai la porte de la maison, lâchant alors un petit « Alexis ? » auquel je n’eus pas de réponse, me faisant comprendre que mon ancien beau-frère, maintenant petit-ami, si je pouvais le dire ainsi, n’était pas à la maison. Haussant les épaules en me disant qu’il rentrerait certainement plus tard, je déposai mon sac dans l’entrée, puis je commençai à regarder ce qui se trouvait dans le courrier. Je le fis de façon plutôt nonchalante, jusqu’à ce que soudainement, je tombe sur une enveloppe qui ne me laissa pas indifférente, simplement par le logo qui se trouvait en haut, à gauche. C’était celui de la clinique dans laquelle nous avions envoyé les échantillons pour le test de paternité… Je pinçai alors les lèvres, laissant aussitôt retomber le reste du courrier, l’enveloppe sur le dessus, sur la table basse, prenant place dans le canapé en tentant de me calmer. J’étais nerveuse, tout à coup, parce que je savais que cette enveloppe, la lettre, les résultats qu’elle contenait allaient probablement tout changer. Pourquoi ? Puisque nous ne l’avions pas fait passer pour rien, ce test. Peu de gens le savaient, mais peu de temps avant que je me rende compte que j’étais enceinte d’Analeigh, Alexis et moi avions passé une nuit ensemble, une nuit qui avait tout changé. Toutefois, le temps, les circonstances, tout avait fait en sorte que nous n’Avions pu être ensemble. Maintenant divorcée, j’étais libre de le voir comme je le voulais, et il me fallait bien faire avec, puisqu’il habitait maintenant à la maison, mais cela me permettait aussi de ramener ce sujet délicat sur la table, et répondre à ces abstractions qui planaient depuis six ans, depuis trop longtemps. C’était maintenant ou jamais que je le saurais. Toutefois, je n’osais pas l’ouvrir. Je voulais attendre Alexis, puisqu’il était le premier concerné par tout cela. Comment allait-il réagir ? Est-ce que cela allait changer quelque chose dans notre relation ? Je préférais ne pas y penser à ce point…

Janvier 2014
« Kaliska, avez-vous un retard dans vos règles en ce moment ? » Fronçant les sourcils à cette question à laquelle je ne m’attendais pas vraiment, je dis : « Euh… Oui, mais ça m’est déjà arrivé avant aujourd’hui, donc je ne m’en fais pas trop… » Je pinçai alors les lèvres, puisque soudainement, un silence s’installa dans la salle, silence que je ne sus briser autrement qu’en ajoutant, tout bêtement : « Il y a un problème ? » La réponse de la gynécologue ne se fit pas attendre. Elle dit alors : « En fait, j’aimerais que vous passiez un petit test, si ça ne vous gêne pas. » « Test de ? » À ce moment, je sentis mon cœur battre la chamade. Étais-je malade ? Non, ça ne se pouvait pas… D’accord, ces derniers jours, j’avais eu des haut-le-cœur, mais mettant le blâme sur le fait que j’avais mangé du poisson plus ou moins frais à la fête du Nouvel An de l’école, je ne m’en étais pas inquiétée non plus. « De grossesse. » Étrangement, cela me rassura un peu, puisqu’au moins, elle ne pensait pas que j’étais malade. Mais une grossesse ? J’en serais bien étonnée, puisque normalement, Alexis et moi prenions nos précautions. Il fallait dire que notre vie de couple était maintenant à son meilleur, puisque nous étions à présent fiancés, pour mon plus grand bonheur, mais cela ne changeait rien à l’idée qu’il fallait être vigilants, et nous l’étions le plus possible. Ne pensant pas devoir m’inquiéter, j’acceptai de le faire, et sitôt que ce fut fait, je retournai dans le cabinet du médecin, ne m’attendant certainement pas à me faire dire : « C’est bien ce que je pensais. Félicitations Kaliska, vous êtes enceinte. » « Qu.. Quoi ? » « Vous êtes enceinte. Je m’en suis douté pendant l’examen, mais maintenant, il n’y a plus de doute… Le test est positif. » Je demeurai alors choquée, ne sachant pas comment réagir. Ce n’était pas une mauvaise nouvelle, loin de là… Mais c’était si inattendu ! Alexis et moi n’en avions pas nécessairement parlé dans l’immédiat, puisque nous étions encore en train de construire notre vie de famille, d’habituer Analeigh au fait que son véritable paternel était Alexis et non Jared, comme on l’avait cru pendant six ans de sa vie. Allait-il accepter la venue d’un nouvel enfant ? Comment allait-il réagir ? Ne pouvant plus tenir, rester sans réponse, j’attendis que le rendez-vous prenne fin, et sitôt sortie de la clinique, je pris mon téléphone, et je composai, tremblante, le numéro d’Alexis, lâchant dès qu’il répondit : « Chéri ? Il faut que je te dise quelque chose… »

MAYIIE:

[célébrité]

Tu es mon meilleur ami, tu représentes ce qu'il y a de meilleur en moi, et je ne pourrai jamais renoncer à ça.

crédits img @Tumblr ▷ Mayiie.
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Kaliska Maddie Brighton

◗ prénom : Kaliska Maddie. ◗ nom de famille : Brighton, née Hartley. ◗ surnom : Kali'. ◗ âge : Vingt-neuf ans. ◗ date et lieu de naissance : Douze juin mille neuf cent quatre-vingt-cinq à Southport, Caroline du Nord, USA. ◗ nationalité et origines : Américaine. ◗ activité professionnelle : Enseignante à l'école primaire. ◗ orientation sexuelle : Hétérosexuelle. ◗ statut civil : Fiancée & maman de deux enfants. ◗ groupe : A Walk to Remember.

Douce - Maternelle - Simple - Trop sensible - A parfois du mal à s'exprimer - Immature par moments - Trop réfléchie - Rationnelle

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Même si elle tente de se montrer raisonnable et exmplaire pour ses enfants, Kaliska supporte difficilement les légumes verts. Elle tente toujours discrètement de se boucher le nez pour les manger si c'est nécessaire. ∞ Lorsque quelque chose ne lui plait pas, Kaliska préfère se taire tant et aussi longtemps que ça n'embête pas les autres. Elle est particulièrement altruiste sur ce point. ∞ Elle adore regarder des films Disney avec sa fille, tellement que parfois, c'est elle qui lui propose. ∞ Lorsqu'elle a l'occasion de faire de l'exercice, elle aime beaucoup la marche et l'escalade. ∞ Kaliska a pour mauvaise manie de se ronger les ongles lorsqu'elle est nerveuse, ou bien jouer avec une mèche de cheveux. ∞ Kaliska ne prend jamais plus de vingt minutes pour se préparer le matin. Elle ne se prépare jamais pendant longtemps en fait, sauf lorsqu'elle en a vraiment envie. ∞ Blond est sa couleur de cheveux naturelle. Les blagues sur les blondes, elle les a toutes entendues. ∞ Elle n'arrive pas à faire de bonnes blagues. Heureusement, ses élèves ne lui en veulent pas trop, pas pour le moment, en tout cas. ∞ Son péché mignon sont les fruits trempés dans le chocolat noir. ∞ Elle n'aime pas porter des talons hauts. Elle porte toujours des chaussures plates pour travailler. ∞ Elle s'en veut toujours d'avoir privé Alexis et Analeigh des premières années de la petite ensemble.

▷ Que représente pour toi cette petite ville qu'est Southport ? Southport, c’est ici que je suis née et où j’ai grandi. Elle représente donc beaucoup pour moi. J’aime beaucoup la tranquillité de celle-ci, le fait que tout le monde semble heureux, la courtoisie de cette petite population où tout le monde se connaît et s’apprécie, la majorité du temps. Au début, je ne pouvais pas dire tout cela, mais après avoir quitté la ville quelques années pour aller étudier à l’université, j’ai compris que celle-ci me manquait, ce qui explique pourquoi j’ai choisi de m’y établir à nouveau, puisque c’est ici que je veux que mes enfants grandissent. Je ne pense pas que je pourrais trouver un meilleur endroit pour eux dans le monde afin qu’ils profitent de leur enfance paisiblement sans aucun souci.  ▷ Comment les habitants te perçoivent-ils ? Petite, j’ai toujours été considérée comme la fille modèle, la première de classe, celle qui, lorsque je débarquais chez mes camarades, était là pour leur filer un coup de main avec leurs devoirs. Le fait que je devienne enseignante était limite une évidence pour eux, et personne n’a semblé mal le prendre. Cependant, je me doute bien que cette image a changé; un matin, je me sépare de mon mari, et quelques semaines plus tard, je suis avec un autre. Je ne ressens aucun complexe à cette idée, je suis heureuse ainsi, mais après, je me doute bien que je ne laisse pas une image très propre de ma personne. Après, je m’en moque; si les gens ne m’acceptent pas, c’est tant pis, puisque ma vie de famille, je ne la changerais pour rien au monde.  ▷ Où te vois-tu dans 5 ans ? Honnêtement ? Je me vois d’abord aller déposer Analeigh au collège, si celle-ci ne prend pas l’autobus, évidemment. Ensuite, je partirais à l’école primaire avec Alexis et avec Dillan, qui aurait maintenant cinq ans.  Ce serait une de ses premières rentrées, et au fond de moi, je pourrais espérer qu’il soit dans ma classe, mais je me doute bien que ça n’arriverait pas, et que lorsqu’Analeigh était au primaire, je me rattraperais pour passer du temps avec lui, si son papa ne me l’a pas piqué avant. C’est bien banal, mais pour tout dire, je n’aspire pas vraiment à autre chose maintenant. Je suis heureuse ainsi, et je ne vois pas pourquoi ça changerait, dans cinq ou dix ans.

what kind of hearts doesn't look back.

Juillet 2013
Nombreuses gens se plaignaient que l’été passait trop rapidement, moi la première. Pourtant, cette année, je ne m’en plaignis pas du tout. Si j’avais à me plaindre, c’était du fait qu’il passait trop lentement, qu’il me paraissait être un moment qui ne terminerait jamais. Jamais, au grand jamais, je ne me serais attendue à passer ce genre de vacances; sans mon mari, sans ma fille. Sans ma fille puisque j’avais jugé préférable de l’envoyer en colonie de vacances, là où j’étais sur le point d’aller la déposer. C’était silencieux dans la voiture, seule la musique de la radio et Analeigh qui chantait un peu sur la chanson qui était en train de passer venaient briser ce silence que limite je m’imposais, puisque je ne voulais pas craquer. Je ne voulais pas qu’Analeigh me voie pleurer à l’idée de la voir partir pour quelque temps. Elle allait me manquer, c’était certain, mais je savais que c’était pour le mieux, le temps de tout arranger. Enfin, arranger une chose en particulier; mon divorce avec Jared. C’était cela qui venait tout chambouler, ce qui venait faire en sorte que non seulement, Analeigh ne serait pas avec moi, mais que je serais aussi dépourvue de mari. Ça, j’en étais moins triste, mais pas pour le moins bouleversée. J’étais avec Jared depuis le lycée, mariée à lui depuis presque six ans, mais maintenant, ça ne pouvait plus durer. Ce terme, je l’avais mis, une bonne fois pour toutes. Jared était parti, mais les papiers n’étant pas signés, cela pourrait engendrer de nouvelles disputes, disputes auxquelles je ne voulais pas qu’Analeigh assiste. Voilà comment je réussissais à me convaincre que c’était là le mieux pour elle, et que je sus me montrer forte lorsque je la déposai à l’autobus l’emmenant en colonie, l’embrassant une dernière fois avant de regarder le bus partir, puis finalement laisser des larmes couler sur mes joues, ne sachant me retenir plus longtemps.  

Septembre 2013
Comme à mon habitude, sitôt que je sortis de la voiture après avoir garé celle-ci dans l’entrée de la maison, je verrouillai les portières, puis avant de prendre mes clés pour entrer dans la maison, je pris le courrier qui se trouvait dans la boîte aux lettres. Une pile d’enveloppes et de brochures publicitaires entre les mains, je déverrouillai la porte de la maison, lâchant alors un petit « Alexis ? » auquel je n’eus pas de réponse, me faisant comprendre que mon ancien beau-frère, maintenant petit-ami, si je pouvais le dire ainsi, n’était pas à la maison. Haussant les épaules en me disant qu’il rentrerait certainement plus tard, je déposai mon sac dans l’entrée, puis je commençai à regarder ce qui se trouvait dans le courrier. Je le fis de façon plutôt nonchalante, jusqu’à ce que soudainement, je tombe sur une enveloppe qui ne me laissa pas indifférente, simplement par le logo qui se trouvait en haut, à gauche. C’était celui de la clinique dans laquelle nous avions envoyé les échantillons pour le test de paternité… Je pinçai alors les lèvres, laissant aussitôt retomber le reste du courrier, l’enveloppe sur le dessus, sur la table basse, prenant place dans le canapé en tentant de me calmer. J’étais nerveuse, tout à coup, parce que je savais que cette enveloppe, la lettre, les résultats qu’elle contenait allaient probablement tout changer. Pourquoi ? Puisque nous ne l’avions pas fait passer pour rien, ce test. Peu de gens le savaient, mais peu de temps avant que je me rende compte que j’étais enceinte d’Analeigh, Alexis et moi avions passé une nuit ensemble, une nuit qui avait tout changé. Toutefois, le temps, les circonstances, tout avait fait en sorte que nous n’Avions pu être ensemble. Maintenant divorcée, j’étais libre de le voir comme je le voulais, et il me fallait bien faire avec, puisqu’il habitait maintenant à la maison, mais cela me permettait aussi de ramener ce sujet délicat sur la table, et répondre à ces abstractions qui planaient depuis six ans, depuis trop longtemps. C’était maintenant ou jamais que je le saurais. Toutefois, je n’osais pas l’ouvrir. Je voulais attendre Alexis, puisqu’il était le premier concerné par tout cela. Comment allait-il réagir ? Est-ce que cela allait changer quelque chose dans notre relation ? Je préférais ne pas y penser à ce point…

Janvier 2014
« Kaliska, avez-vous un retard dans vos règles en ce moment ? » Fronçant les sourcils à cette question à laquelle je ne m’attendais pas vraiment, je dis : « Euh… Oui, mais ça m’est déjà arrivé avant aujourd’hui, donc je ne m’en fais pas trop… » Je pinçai alors les lèvres, puisque soudainement, un silence s’installa dans la salle, silence que je ne sus briser autrement qu’en ajoutant, tout bêtement : « Il y a un problème ? » La réponse de la gynécologue ne se fit pas attendre. Elle dit alors : « En fait, j’aimerais que vous passiez un petit test, si ça ne vous gêne pas. » « Test de ? » À ce moment, je sentis mon cœur battre la chamade. Étais-je malade ? Non, ça ne se pouvait pas… D’accord, ces derniers jours, j’avais eu des haut-le-cœur, mais mettant le blâme sur le fait que j’avais mangé du poisson plus ou moins frais à la fête du Nouvel An de l’école, je ne m’en étais pas inquiétée non plus. « De grossesse. » Étrangement, cela me rassura un peu, puisqu’au moins, elle ne pensait pas que j’étais malade. Mais une grossesse ? J’en serais bien étonnée, puisque normalement, Alexis et moi prenions nos précautions. Il fallait dire que notre vie de couple était maintenant à son meilleur, puisque nous étions à présent fiancés, pour mon plus grand bonheur, mais cela ne changeait rien à l’idée qu’il fallait être vigilants, et nous l’étions le plus possible. Ne pensant pas devoir m’inquiéter, j’acceptai de le faire, et sitôt que ce fut fait, je retournai dans le cabinet du médecin, ne m’attendant certainement pas à me faire dire : « C’est bien ce que je pensais. Félicitations Kaliska, vous êtes enceinte. » « Qu.. Quoi ? » « Vous êtes enceinte. Je m’en suis douté pendant l’examen, mais maintenant, il n’y a plus de doute… Le test est positif. » Je demeurai alors choquée, ne sachant pas comment réagir. Ce n’était pas une mauvaise nouvelle, loin de là… Mais c’était si inattendu ! Alexis et moi n’en avions pas nécessairement parlé dans l’immédiat, puisque nous étions encore en train de construire notre vie de famille, d’habituer Analeigh au fait que son véritable paternel était Alexis et non Jared, comme on l’avait cru pendant six ans de sa vie. Allait-il accepter la venue d’un nouvel enfant ? Comment allait-il réagir ? Ne pouvant plus tenir, rester sans réponse, j’attendis que le rendez-vous prenne fin, et sitôt sortie de la clinique, je pris mon téléphone, et je composai, tremblante, le numéro d’Alexis, lâchant dès qu’il répondit : « Chéri ? Il faut que je te dise quelque chose… »

MAYIIE:

[crédits]

Tu es mon meilleur ami, tu représentes ce qu'il y a de meilleur en moi, et je ne pourrai jamais renoncer à ça.

crédits img @Tumblr ▷ Mayiie.
✰✰✰

Kaliska Maddie Brighton

◗ prénom : Kaliska Maddie. ◗ nom de famille : Brighton, née Hartley. ◗ surnom : Kali'. ◗ âge : Vingt-neuf ans. ◗ date et lieu de naissance : Douze juin mille neuf cent quatre-vingt-cinq à Southport, Caroline du Nord, USA. ◗ nationalité et origines : Américaine. ◗ activité professionnelle : Enseignante à l'école primaire. ◗ orientation sexuelle : Hétérosexuelle. ◗ statut civil : Fiancée & maman de deux enfants. ◗ groupe : A Walk to Remember.

Douce - Maternelle - Simple - Trop sensible - A parfois du mal à s'exprimer - Immature par moments - Trop réfléchie - Rationnelle

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Même si elle tente de se montrer raisonnable et exmplaire pour ses enfants, Kaliska supporte difficilement les légumes verts. Elle tente toujours discrètement de se boucher le nez pour les manger si c'est nécessaire. ∞ Lorsque quelque chose ne lui plait pas, Kaliska préfère se taire tant et aussi longtemps que ça n'embête pas les autres. Elle est particulièrement altruiste sur ce point. ∞ Elle adore regarder des films Disney avec sa fille, tellement que parfois, c'est elle qui lui propose. ∞ Lorsqu'elle a l'occasion de faire de l'exercice, elle aime beaucoup la marche et l'escalade. ∞ Kaliska a pour mauvaise manie de se ronger les ongles lorsqu'elle est nerveuse, ou bien jouer avec une mèche de cheveux. ∞ Kaliska ne prend jamais plus de vingt minutes pour se préparer le matin. Elle ne se prépare jamais pendant longtemps en fait, sauf lorsqu'elle en a vraiment envie. ∞ Blond est sa couleur de cheveux naturelle. Les blagues sur les blondes, elle les a toutes entendues. ∞ Elle n'arrive pas à faire de bonnes blagues. Heureusement, ses élèves ne lui en veulent pas trop, pas pour le moment, en tout cas. ∞ Son péché mignon sont les fruits trempés dans le chocolat noir. ∞ Elle n'aime pas porter des talons hauts. Elle porte toujours des chaussures plates pour travailler. ∞ Elle s'en veut toujours d'avoir privé Alexis et Analeigh des premières années de la petite ensemble.

▷ Que représente pour toi cette petite ville qu'est Southport ? Southport, c’est ici que je suis née et où j’ai grandi. Elle représente donc beaucoup pour moi. J’aime beaucoup la tranquillité de celle-ci, le fait que tout le monde semble heureux, la courtoisie de cette petite population où tout le monde se connaît et s’apprécie, la majorité du temps. Au début, je ne pouvais pas dire tout cela, mais après avoir quitté la ville quelques années pour aller étudier à l’université, j’ai compris que celle-ci me manquait, ce qui explique pourquoi j’ai choisi de m’y établir à nouveau, puisque c’est ici que je veux que mes enfants grandissent. Je ne pense pas que je pourrais trouver un meilleur endroit pour eux dans le monde afin qu’ils profitent de leur enfance paisiblement sans aucun souci.  ▷ Comment les habitants te perçoivent-ils ? Petite, j’ai toujours été considérée comme la fille modèle, la première de classe, celle qui, lorsque je débarquais chez mes camarades, était là pour leur filer un coup de main avec leurs devoirs. Le fait que je devienne enseignante était limite une évidence pour eux, et personne n’a semblé mal le prendre. Cependant, je me doute bien que cette image a changé; un matin, je me sépare de mon mari, et quelques semaines plus tard, je suis avec un autre. Je ne ressens aucun complexe à cette idée, je suis heureuse ainsi, mais après, je me doute bien que je ne laisse pas une image très propre de ma personne. Après, je m’en moque; si les gens ne m’acceptent pas, c’est tant pis, puisque ma vie de famille, je ne la changerais pour rien au monde.  ▷ Où te vois-tu dans 5 ans ? Honnêtement ? Je me vois d’abord aller déposer Analeigh au collège, si celle-ci ne prend pas l’autobus, évidemment. Ensuite, je partirais à l’école primaire avec Alexis et avec Dillan, qui aurait maintenant cinq ans.  Ce serait une de ses premières rentrées, et au fond de moi, je pourrais espérer qu’il soit dans ma classe, mais je me doute bien que ça n’arriverait pas, et que lorsqu’Analeigh était au primaire, je me rattraperais pour passer du temps avec lui, si son papa ne me l’a pas piqué avant. C’est bien banal, mais pour tout dire, je n’aspire pas vraiment à autre chose maintenant. Je suis heureuse ainsi, et je ne vois pas pourquoi ça changerait, dans cinq ou dix ans.

what kind of hearts doesn't look back.

Juillet 2013
Nombreuses gens se plaignaient que l’été passait trop rapidement, moi la première. Pourtant, cette année, je ne m’en plaignis pas du tout. Si j’avais à me plaindre, c’était du fait qu’il passait trop lentement, qu’il me paraissait être un moment qui ne terminerait jamais. Jamais, au grand jamais, je ne me serais attendue à passer ce genre de vacances; sans mon mari, sans ma fille. Sans ma fille puisque j’avais jugé préférable de l’envoyer en colonie de vacances, là où j’étais sur le point d’aller la déposer. C’était silencieux dans la voiture, seule la musique de la radio et Analeigh qui chantait un peu sur la chanson qui était en train de passer venaient briser ce silence que limite je m’imposais, puisque je ne voulais pas craquer. Je ne voulais pas qu’Analeigh me voie pleurer à l’idée de la voir partir pour quelque temps. Elle allait me manquer, c’était certain, mais je savais que c’était pour le mieux, le temps de tout arranger. Enfin, arranger une chose en particulier; mon divorce avec Jared. C’était cela qui venait tout chambouler, ce qui venait faire en sorte que non seulement, Analeigh ne serait pas avec moi, mais que je serais aussi dépourvue de mari. Ça, j’en étais moins triste, mais pas pour le moins bouleversée. J’étais avec Jared depuis le lycée, mariée à lui depuis presque six ans, mais maintenant, ça ne pouvait plus durer. Ce terme, je l’avais mis, une bonne fois pour toutes. Jared était parti, mais les papiers n’étant pas signés, cela pourrait engendrer de nouvelles disputes, disputes auxquelles je ne voulais pas qu’Analeigh assiste. Voilà comment je réussissais à me convaincre que c’était là le mieux pour elle, et que je sus me montrer forte lorsque je la déposai à l’autobus l’emmenant en colonie, l’embrassant une dernière fois avant de regarder le bus partir, puis finalement laisser des larmes couler sur mes joues, ne sachant me retenir plus longtemps.  

Septembre 2013
Comme à mon habitude, sitôt que je sortis de la voiture après avoir garé celle-ci dans l’entrée de la maison, je verrouillai les portières, puis avant de prendre mes clés pour entrer dans la maison, je pris le courrier qui se trouvait dans la boîte aux lettres. Une pile d’enveloppes et de brochures publicitaires entre les mains, je déverrouillai la porte de la maison, lâchant alors un petit « Alexis ? » auquel je n’eus pas de réponse, me faisant comprendre que mon ancien beau-frère, maintenant petit-ami, si je pouvais le dire ainsi, n’était pas à la maison. Haussant les épaules en me disant qu’il rentrerait certainement plus tard, je déposai mon sac dans l’entrée, puis je commençai à regarder ce qui se trouvait dans le courrier. Je le fis de façon plutôt nonchalante, jusqu’à ce que soudainement, je tombe sur une enveloppe qui ne me laissa pas indifférente, simplement par le logo qui se trouvait en haut, à gauche. C’était celui de la clinique dans laquelle nous avions envoyé les échantillons pour le test de paternité… Je pinçai alors les lèvres, laissant aussitôt retomber le reste du courrier, l’enveloppe sur le dessus, sur la table basse, prenant place dans le canapé en tentant de me calmer. J’étais nerveuse, tout à coup, parce que je savais que cette enveloppe, la lettre, les résultats qu’elle contenait allaient probablement tout changer. Pourquoi ? Puisque nous ne l’avions pas fait passer pour rien, ce test. Peu de gens le savaient, mais peu de temps avant que je me rende compte que j’étais enceinte d’Analeigh, Alexis et moi avions passé une nuit ensemble, une nuit qui avait tout changé. Toutefois, le temps, les circonstances, tout avait fait en sorte que nous n’Avions pu être ensemble. Maintenant divorcée, j’étais libre de le voir comme je le voulais, et il me fallait bien faire avec, puisqu’il habitait maintenant à la maison, mais cela me permettait aussi de ramener ce sujet délicat sur la table, et répondre à ces abstractions qui planaient depuis six ans, depuis trop longtemps. C’était maintenant ou jamais que je le saurais. Toutefois, je n’osais pas l’ouvrir. Je voulais attendre Alexis, puisqu’il était le premier concerné par tout cela. Comment allait-il réagir ? Est-ce que cela allait changer quelque chose dans notre relation ? Je préférais ne pas y penser à ce point…

Janvier 2014
« Kaliska, avez-vous un retard dans vos règles en ce moment ? » Fronçant les sourcils à cette question à laquelle je ne m’attendais pas vraiment, je dis : « Euh… Oui, mais ça m’est déjà arrivé avant aujourd’hui, donc je ne m’en fais pas trop… » Je pinçai alors les lèvres, puisque soudainement, un silence s’installa dans la salle, silence que je ne sus briser autrement qu’en ajoutant, tout bêtement : « Il y a un problème ? » La réponse de la gynécologue ne se fit pas attendre. Elle dit alors : « En fait, j’aimerais que vous passiez un petit test, si ça ne vous gêne pas. » « Test de ? » À ce moment, je sentis mon cœur battre la chamade. Étais-je malade ? Non, ça ne se pouvait pas… D’accord, ces derniers jours, j’avais eu des haut-le-cœur, mais mettant le blâme sur le fait que j’avais mangé du poisson plus ou moins frais à la fête du Nouvel An de l’école, je ne m’en étais pas inquiétée non plus. « De grossesse. » Étrangement, cela me rassura un peu, puisqu’au moins, elle ne pensait pas que j’étais malade. Mais une grossesse ? J’en serais bien étonnée, puisque normalement, Alexis et moi prenions nos précautions. Il fallait dire que notre vie de couple était maintenant à son meilleur, puisque nous étions à présent fiancés, pour mon plus grand bonheur, mais cela ne changeait rien à l’idée qu’il fallait être vigilants, et nous l’étions le plus possible. Ne pensant pas devoir m’inquiéter, j’acceptai de le faire, et sitôt que ce fut fait, je retournai dans le cabinet du médecin, ne m’attendant certainement pas à me faire dire : « C’est bien ce que je pensais. Félicitations Kaliska, vous êtes enceinte. » « Qu.. Quoi ? » « Vous êtes enceinte. Je m’en suis douté pendant l’examen, mais maintenant, il n’y a plus de doute… Le test est positif. » Je demeurai alors choquée, ne sachant pas comment réagir. Ce n’était pas une mauvaise nouvelle, loin de là… Mais c’était si inattendu ! Alexis et moi n’en avions pas nécessairement parlé dans l’immédiat, puisque nous étions encore en train de construire notre vie de famille, d’habituer Analeigh au fait que son véritable paternel était Alexis et non Jared, comme on l’avait cru pendant six ans de sa vie. Allait-il accepter la venue d’un nouvel enfant ? Comment allait-il réagir ? Ne pouvant plus tenir, rester sans réponse, j’attendis que le rendez-vous prenne fin, et sitôt sortie de la clinique, je pris mon téléphone, et je composai, tremblante, le numéro d’Alexis, lâchant dès qu’il répondit : « Chéri ? Il faut que je te dise quelque chose… »

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N'amoureeeeeeeuse

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Julianne Et le prénom Kaliska, très bon choix!
Bienvenue parmi nous

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Merci !

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L'avatar.
bienvenue par minou.
tu en as de la chance avec ton mari sexy.

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awwwwww mais t'a même prénom que moi en plus, et tu l'écrit pareille, c'est rare. désolée c'est juste assez rare de croiser d'autre marilyne.
allez plus sérieusement, julianne et le duo sont un choix excellent. bienvenue dans la famille.

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